Le poète Admin
Messages : 474 Date d'inscription : 17/10/2015 Age : 85 Localisation : Belgique
| Sujet: Beaumont-sur-Oise : tuée par sa voisine de chambre à l’hôpital psychiatrique Ven 10 Juin - 1:17 | |
| C’est un drame qui est survenu au centre psychothérapique « Les Oliviers », à Beaumont-sur-Oise, dans le Val-d'Oise. Il y a huit jours, une patiente est morte sous les coups de sa voisine de chambre. Selon la direction de l’hôpital, dont dépend ce service, le personnel est intervenu aussitôt après l’agression pour maîtriser la femme à l’origine des faits et secourir la victime mais sans parvenir à ranimer cette dernière. Elle lui a mis un oreiller sur la tête pour l’étouffer et elle lui a arraché les yeux », raconte Fernand, le mari de la victime. Transférée au service réanimation de l’hôpital, la victime se trouvait alors en état de mort cérébrale. Elle est décédée deux jours plus tard, le vendredi 3 juin. Près d'une semaine après ce décès, l’entourage de Lydie, la victime, ne comprend pas pourquoi elle a été placée dans ce service. « On est effondrés, témoigne Marie-Hélène, une amie proche. Pour moi, elle n’aurait pas dû être placée avec une personne aussi violente. Je me demande si les mesures pour la protéger ont bien été prises. » Âgée de 60 ans, Lydie était suivie depuis une quinzaine d’années aux Oliviers. « Elle était atteinte de schizophrénie, mais elle n’était pas violente, souligne son amie. Elle pensait tout le temps qu’on voulait la tuer. » Régulièrement admise en unité ouverte, elle rentrait chez elle à Beaumont-sur-Oise quand son état le permettait. Mais cette fois, elle avait été placée dans une autre unité. « Le médecin l’a examinée et l’a mise dans le service fermé, indique son mari. J’aurais préféré qu’ils fassent comme d’habitude. » C’était le deuxième passage de Lydie dans cette unité. La direction de l’hôpital a refusé d’indiquer pour quelles raisons les deux patientes s’étaient retrouvées dans la même chambre. Elle ne s’est pas exprimée non plus sur le profil de celle qui s’est acharnée. Celle-ci a été placée à l’isolement en attendant son transfert vers une unité pour malades difficiles. Une enquête judiciaire a été ouverte, de même qu’une enquête interne. En 2009, l’hôpital psychiatrique avait connu des faits similaires. Une femme trisomique était morte sous les coups d’un autre patient. À l’époque, une source syndicale avait mis en cause le manque de personnel.
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