Le poète Admin
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| Sujet: Assignation à résidence abrogée pour le réfugié afghan soupçonné de terrorisme Sam 20 Aoû - 0:48 | |
| Assignation à résidence abrogée pour le réfugié afghan soupçonné de terrorismeL'histoire de ce réfugié afghan de 30 ans, qui était soupçonné de vouloir commettre un attentat-suicide, n'en finit pas. D'abord activement recherché, arrêté, relâché, blanchi puis assigné à résidence, cette même assignation vient d'être abrogée par le ministère de l'Intérieur selon nos informations. «Les vérifications nécessaires ont pu être faites. Il n'apparaissait dès lors plus nécessaire de maintenir cette assignation», justifie-t-on au ministère de l'intérieur cette reculade. Pour l'avocat du ressortissant afghan, Me Victor Zagury, c'est un soulagement :«cette assignation était un non sens qui ne reposait sur aucun élément matériel. Le ministère de l'intérieur a enfin fini par reconnaître son erreur. Elle aura néanmoins coûté quinze jours de liberté à cet homme. » Blanchi... mais assigné à résidence Pendant quatre jours, cet Afghan a été l'un des hommes les plus recherchés du pays. Le 31 juillet dernier, la gendarmerie avait diffusé une alerte le concernant. D'après le témoignage d'une ressortissante britannique qui aurait de la famille en Afghanistan, le jeune homme se trouverait en France avec l'intention de commettre un attentat-suicide. Une information prise immédiatement au sérieux et le 5 août dernier, il a finalement été interpellé à Paris et placé en garde à vue dans les locaux de la section antiterroriste (SAT) de la brigade criminelle de la PJ parisienne. Pourtant, le jeune homme sera mis très vite hors de cause au motif qu'aucun élément ne permet de prouver la menace évoquée par la Britannique. Il est alors relâché dès le lendemain, sans aucune charge... Ou presque. Samedi 6 août, il se voit notifier d'un arrêté d'assignation à résidence et il est donc contraint de demeurer chez un proche dans les Yvelines et de pointer trois fois par jour au commissariat. Motif invoqué par le ministère de l'Intérieur: «Des informations précises et circonstanciées, portées à la connaissance des services de police, font état de sa volonté de commettre un attentat-suicide sur le sol français.» Des soupçons que la garde à vue avait pourtant précisément levés. | |
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